de retour

Apres une longue absence me revoilà je ne suis donc plus trop assidue.

Que d’aventures en quelques mois.

Je me suis mariée 

   
    
 
Je suis donc à present une Madame, ma puce grandit à vue d’œil c’est terrible, elle â à present 15 mois bientôt 16… J’ai l’impression que le temps passe à une vitesse folle 

   
   Nous demenageons dans deux jours au pays du soleil, en Corse, sur l’île de beauté et ce pour de nouvelles aventures 

Love. Mamanuages

J’ai testé la Piscine avec bébé 

Grosse matinée pour ma puce de déjà un an aujourd’hui. Nous sommes allée à la piscine car en vacances chez ma mère à Hyères la ville a un super complexe aquatique ! Que je conseille à tous ceux qui peuvent passer dans le coin. 

Au programme jeux, jaccuzi, pataugeoire, Fontaine, courant d’eaux le top. Ma puce de 12 mois s’est éclatée malgré une petit appréhension… Le résultat en images.

  
On commence par le pas drole car on enfile le bonnet de bain du poisson qui tire plutôt pas mal… Une fois ce désagrément passé… On peut s’amuser.

  C’est parti on passe par la pateaugoire sans grand succès y a pas assez d’eau alors on se lance dans le grand bassin 

 
Debout et puis plouf sur le ventre 

  

On va tester le jaccuzi  

   Et on joue dans l’eau

 
  

Bref on s’est bien amusée …

Après l’effort le réconfort 

   

Bref on a passé une super matinée et on recommencera !! Moi qui appréhendais pas mal au niveau de la surveillance une fois dans l’eau toutes mes peurs se sont envolées. Ne pas oublier les consignes de sécurité mais ca c’est la base !!

Mais en tous cas j’ai trouvé une super activité pour cet été 

Des têtes bien pleines … de vide !

  
Je suis une enfant de l’école publique, laïque, française qui m’a permis d’apprendre et de grandir. Oui je suis un pur produit de l’éducation nationale et quelques années plus tard cette nouvelle école qui se met en place m’effraie.

Oui en tant que maman j’ai peur… On laisse aux abymes le grec et le latin qui pourtant m’ont appris des tas de choses et qui aujourd’hui encore (pour avoir eu des cours dans ces deux langues anciennes) me servent pratiquement tous les jours. 

On amoindri les programmes, on se cache derrière un verbiage qui fait croire que nos petits travaillent pour de vrai. Et pourtant jamais la langue française n’a été taclée à ce point par une multitude d’enseignements croisés… Par une interdisciplinarité qui se targue de mélanger cours de sport et littérature, en permettant aux élèves de réaliser une vidéo oú ils mettent en avant la pratique du Handball et oú évidemment ils trouvent cela plus intéressant que de lire des livres et que travailler l’orthographe (qui pourtant leur fait défaut).

Pourquoi Najat en veut elle à ce point à l’école ? 

Pourquoi se permet t’on de bousiller nos gamins ?

On remet les notes en questions on veut attribuer des points rouges des points verts. On souhaite niveler vers le bas pour que tous réussissent. Mais l’école c’est aussi ça : le travail comme vecteur de réussite et non pas des programmes prémachés, simplifiés et édulcorés pour que tous les enfants avancent au ralenti le cerveau sur pause.  

Je n’ai plus confiance en cette école qui est fière de faire démarrer la journée à ses élèves par 45 minutes de goûter comme si à 14ans on avait l’âge mental d’un minot de 3 ans et qu’on était incapable de se prendre un pain au chocolat sur la route du collège.

Je ne sais pas quel choix je ferais pour ma fille… Je ne veut pas avoir à pallier les déficit éducatif de l’école et pourtant je pense ne pas avoir le choix. 

Tant pis elle aura des horribles devoirs, que je noterai en tant que bonne jeune réac, pour qui les apprentissages fondamentaux, la réflexion et la rigueur sont des choses importantes. Je pallierai à l’école qui devient un vaste terrain de jeu… J’ai peur.
Pour aller plus loin

Le blog de la presidente

Vidéo du journal de France 2

Interview d’une professeur de lettre

Les joies d’une stagiaire IDE

 

Me voilà du bon côté de l’aiguille celui oú quand ça pique on n’a pas mal, voilà mon quotidien depuis 2 semaines. 10h/jours sur le roulement IDE un planning sympa avec deux week-ends par mois de boulot. Des jours de repos en semaine, et bébé qui a démarré avec succès la nounou vu que papa a repris le boulot. 

De l’autre côté de l’aiguille, je me sens bien, la journée passe vite meme si j’ai toujours le coeur auprès de ma fille, même si j’ai peur de savoir ce qui se passe chez nounou… Et pourtant j’ai trouvé une perle.

Pas facile de concilier les deux, pas facile d’être maman et de cloisonner lorsque dans son service on peut être confronter à des personnes en soins palliatifs, pas facile de rentrer de récupérer bébé et d’oublier que dans l’aprem un patient est parti aux urgences avec une sat à 84 malgré 12L d’O2. Et pourtant… Ce métier c’est ce que je veux faire. Courir toute la journée avec des taches propres de permanganate qui ne partent pas de la blouse. Me confronter aux patients, les rencontrer. Des fois être émue, agacée oú fatiguée de devoir répéter quinze fois la même chose, être honnête, non madame je ne sais pas, mais je vais me renseigner. N’oublier personne, partager un bout de chemins avec tous les types de personnes. Me lever à 4h30 du matin.Avoir le patient de la 135 qui se moque de moi quand je fais tomber le set de pansement. Avoir celle de la 102 qui fond en larme Parce qu’elle veut rentrer chez elle. Avoir celui de la 228 qui me raconte sa vie ses amours et ses emmerdes, sans oublier celle qui sonne toutes les 30 secondes pour rien. 

Ce qui est beau dans ce métier dans mon futur métier, ce n’est pas de savoir faire une prise de sang et de connaître le Vidal, c’est tout ce qu’il y a autour.

Bref, je suis en stage je suis fatiguée mais sous ma blouse je m’éclate!

Le jour oú je suis devenue maman.

je ne m’attendais pas à cette violence qui d’un coup m’a happée de l’intérieur. Je ne m’attendais pas à toi,  à ce que tu lèves la tête et que tu me regardes dans un instant suspendu dans le temps et que tu te mettes à pousser ton premier cri. Je ne m’attendais pas à cet amour… J’étais enfin maman.

Je ne sais pas tout ce qui m’est passé par la tête à ce moment là je sais que je t’ai attrapée une fois tes épaules dégagées et que j’ai sentie cette plénitude. Je sais que c’était rapide et lent en même temps. Comme si les secondes duraient des minutes.

Il y a eu cette première tétée de bienvenue, qui aujourd’hui dix mois plus tard a été suivi de beaucoup d’autres. Ta petite tête s’enfouissant contre moi à la recherche du sein. J’étais épuisée, je te regardais et je n’y croyais pas. J’ai dis à ton père  : « Ça y est on est papa et maman » et je n’en revenais pas.

Aujourd’hui je suis tombée sur cette photo qui m’a fait remontée tant de souvenirs. Qui m’a rappellée à quel point tu grandissais vite et à quel point cet instant a été précieux. Tu grandiras encore et tu seras une femme, ma fille. Ce jour là, je crois que la nostalgie m’emplira une fois de plus, comme ce soir. Parce que, tu es l’amour de ma vie, tu es ma plus belle réussite.