Je suis une enfant de l’école publique, laïque, française qui m’a permis d’apprendre et de grandir. Oui je suis un pur produit de l’éducation nationale et quelques années plus tard cette nouvelle école qui se met en place m’effraie.
Oui en tant que maman j’ai peur… On laisse aux abymes le grec et le latin qui pourtant m’ont appris des tas de choses et qui aujourd’hui encore (pour avoir eu des cours dans ces deux langues anciennes) me servent pratiquement tous les jours.
On amoindri les programmes, on se cache derrière un verbiage qui fait croire que nos petits travaillent pour de vrai. Et pourtant jamais la langue française n’a été taclée à ce point par une multitude d’enseignements croisés… Par une interdisciplinarité qui se targue de mélanger cours de sport et littérature, en permettant aux élèves de réaliser une vidéo oú ils mettent en avant la pratique du Handball et oú évidemment ils trouvent cela plus intéressant que de lire des livres et que travailler l’orthographe (qui pourtant leur fait défaut).
Pourquoi Najat en veut elle à ce point à l’école ?
Pourquoi se permet t’on de bousiller nos gamins ?
On remet les notes en questions on veut attribuer des points rouges des points verts. On souhaite niveler vers le bas pour que tous réussissent. Mais l’école c’est aussi ça : le travail comme vecteur de réussite et non pas des programmes prémachés, simplifiés et édulcorés pour que tous les enfants avancent au ralenti le cerveau sur pause.
Je n’ai plus confiance en cette école qui est fière de faire démarrer la journée à ses élèves par 45 minutes de goûter comme si à 14ans on avait l’âge mental d’un minot de 3 ans et qu’on était incapable de se prendre un pain au chocolat sur la route du collège.
Je ne sais pas quel choix je ferais pour ma fille… Je ne veut pas avoir à pallier les déficit éducatif de l’école et pourtant je pense ne pas avoir le choix.
Tant pis elle aura des horribles devoirs, que je noterai en tant que bonne jeune réac, pour qui les apprentissages fondamentaux, la réflexion et la rigueur sont des choses importantes. Je pallierai à l’école qui devient un vaste terrain de jeu… J’ai peur.
Pour aller plus loin
Le blog de la presidente
Vidéo du journal de France 2
Interview d’une professeur de lettre